Présentation - Saskita [Histoire+Test Rp]

Prénom: Saskita no Kumi
Niveau RP: Pas mauvais.
Comment avez vous connu le forum: Sasuke Uchiha


Nom: Saskita
Prénom: no Kumi [ Emprunt ] Hyuuga [ Vrai ]
Age: 16 ans
Village: Oto
Grade: Je vous laisse le choix !

Description Physique : Saskita, une simple humaine ? Probablement pas. Née d'une femme appartenant à la famille d'une des branches parallèles des Hyûga et d'un homme étrange, elle est de la famille des Hyûga, mais seulement d'une branche et non pas de la famille principale. Elle a les yeux d'un magnifique bleu azuré qui semble bien souvent se méprendre avec un saphir. Un bleu océanique qui lui donne bien souvent l'air d'un ange. Toutefois, bien que ses yeux soient d’un beau bleu saphir, ils deviennent blancs comme les Hyûga lors de l'utilisation du Byakugan - Technique consistant à voir le chakra des gens. Elle a une peau extrêmement pâle qui, pourtant, n'est pas une couleur fréquente. Un blanc neige qui refuse catégoriquement de laisser sa place à un quelque conque teint doré. Même le soleil ne réussit pas à changer la couleur de sa peau. La nuit, on pourrait parfois la prendre pour un cadavre, étant donné la pâleur étrange de celle-ci. Ayant de longs cheveux noirs, tout comme les Hyûga, l'on pourrait bien souvent la méprendre pour l'un d'entre eux. Seulement, n'étant nullement comme eux, il n'y a pas d'erreur sur son nom. Puisqu’elle aurait du prendre, tout naturellement, le nom de son père. Assez grande pour son âge, elle ne dépasse cependant pas la moyenne. Du moins, pas lorsqu'elle se penche un peu. Lorsqu'elle fait exprès pour être droite, elle dépasse de peu la moyenne, mais c'est suffisant selon son avis. Elle a aussi une curieuse marque sur son omoplate gauche qui représente un étrange félin. Entièrement noir, il est difficile de l'identifier. Comme tout les membres de la famille no Kumi, cette jeune fille porte cette marque. Chacun ont, très fréquemment, des animaux familiers qui sont, pour la plupart du temps, des chiens, des oiseaux, des chats.. En fait, la plupart ont des animaux que l’on pourrait presque nommer leur animaux de famille. Pourtant, ce n’est pas le cas de Saskita. Contrairement au autres, sa marque n’a pas la forme généraliser des chats. Trop grosse pour un chat, mais trop féline pour un chien, il est dur de déterminer quel est son animal. Cette jeune adolescente a un silhouette plutôt fine qui n’est cependant pas squelettique. Bien que maigre, elle n’est pas informe. Ayant une belle silhouette élancé, elle peut aussi effectuer des mouvements rapide et efficaces. Par la même occasion, il est rare qu’elle manque son coup.
Description Morale :
N'ayant pas eu un passé particulièrement agréable et encore moins aisé, elle n'est pas le moins du monde amicale avec les nouveaux venus. Seulement, elle n'est ni chaude ni froide. Neutre pour la plupart du temps, elle donne souvent l'impression de se foutre de tout, mais... Est-ce que c’est vraiment et totalement le cas ? Vous pouvez en douter, je suis d’accords avec vous. Pour la plupart du temps, elle se montre calme et passive, mais dès qu'on veut s'immiscer dans ses liens d'amitié, elle n'est plus la même. En fait, elle est toujours la même, mais elle est plus cruelle que ce que vous vous entendiez et ce, je peux vous l’assurée ! Ayant vécu plusieurs tragédies durant sa jeunesse alors qu’elle était une innocente jeune fille, elle n'aime pas avoir des personnes trop proche d'elle. Que se soit un ami ou un membre supposément de sa famille, elle se montre toujours distante face à ce genre de relation. Chose curieuse, même si elle est d'une des branches de la famille Hyûga, elle n'est pas au service de celle-ci, contre toute attente. N'ayant jamais été face à l'un des membres de la famille principale, elle n'a pas eu la marque qui aurait donné son contrôle à la famille principale, fort heureusement, pour sa santé et pour sa vie, parce qu’elle l’aurait rapidement perdu étant donné son caractère quelque peu rebel. Née unique enfant, elle n'est pas faite pour avoir un membre de sa famille près d'elle. Elle déteste bien souvent la compagnie, mais elle sait très bien où se situes ses limites. Bien qu'elle ne veuille pas bien souvent l'admettre, elle aime bien avoir un ami. Hors, ce n'est pas dans ses moyens et encore moins dans ses objectifs. Elle ne veut plus avoir de lien avec un quelque conque être vivant. Sage comme un ange, pour de rare occasion seulement, elle peut se montrer douce et compréhensive, mais seulement si elle le désire vraiment. Sinon, il se peut que vous rencontreriez un démon en personne et non pas cet ange aux nombreux airs angéliques que vous croyiez par avant. Calme autant que silencieuse, elle déteste faire du bruit. D'ailleurs, elle aime le calme ainsi que la nature. Et tout particulièrement le soir, où les gens dorment et ne font nul bruits. Ce qui lui permet d'être en paix... Enfin, quand elle ne revoit pas les scènes cauchemardesques qui accompagnent son passé... Par la même occasion, Saskita est une fille imprévisible dont il vaut mieux ne pas être l’ennemi. Sans quoi, elle ne sera pas la plus douce des personnes sur terre..

~~~~ L'histoire ~~~~

Dans les rues de Konoha, personne ne pouvait vraiment s’en rendre compte, mais une silhouette fine semblait vouloir échapper à quelque chose. Quelque chose qui semblait la poursuivre depuis un long moment puisqu’elle était presque en train de courir pour Lui échapper. Elle courait encore et encore ! Toujours plus vite dans l’espoir, probablement, de Lui échapper. La jeune personne qui se cachait sous ce grand manteau noir était une jeune femme. Cette jeune femme paraissait peut-être innocente, mais, en réalité, elle était une Hyûga pour être plus précise. Celle-ci ne semblait pas avoir peur de n’importe quoi puisque son Byakugan était activé. Elle courut alors en vitesse tout le reste de la ruelle. Elle semblait courir pour rien, mais si on regardait derrière elle, on pouvait Le voir. La jeune femme aux longs cheveux noirs courait du mieux qu’elle pouvait. Seulement, essoufflée, elle dut s’arrêter un instant, instant qu’elle n’avait pas. Le moment d’après, Il s’apprêtait à la mordre. Faisant alors un écart de côté, en espérant échapper à sa mâchoire, elle observa plus attentivement la bête. Plus grande qu’un chien, mais plus petite qu’un cheval, elle faisait peur avec ses crocs étincelants. Alors qu’elle l’étudiait dans sa tête, elle La vie fondre sur elle. La jeune Hyûga voulu faire un second écart, mais cette fois-ci, la bête si attendait. Si bien que la mâchoire puissante lui prit un bras. Elle hurla alors et...

Plus rien. Elle ouvrit brusquement les yeux et regarda autour d’elle. Il n’y avait plus nul trace de cette bête cauchemardesque. Elle se vit alors et remarqua la sueur qui recouvrait son corps. Calmement, elle se releva de son lit et s’assit sur le bord du lit tout en rejetant ses douces couvertures chaudes, à grand regret. Puis, elle passa sa main sur son visage pour reprendre ses esprits. Elle sentit la froideur de sa peau contre son visage et laissa couler une larme. Une larme qui coula jusque sur sa joue avant de se faire effacer par la manche de sa chemise de nuit. Elle regarda autour d’elle et ne vit rien d’anormal. Elle vit ses meubles ainsi que ses différents objets au cas où un combat entre Konoha et un autre pays se déclarerait. Se levant sur ses deux jambes encore instable, elle chancela un petit moment, mais finit bien par retrouver son aplomb. Puis, ayant reprit ses esprits, elle se dirigea vers sa garde-robe où elle se choisit une tenue. Elle avait choisit une tenue plutôt légère, mais assez normale. Habillé d’un pantalon noir charbon et d’une camisole toute aussi noire recouverte d’un étrange filet, elle marcha jusqu’à sa porte où elle se décida à l’ouvrir. Elle regarda dans le couloir et, grâce à son ouïe plutôt fine, elle réussit à entendre des pas dans ce même couloir. Sans bruit, elle ferma sa porte et se cacha derrière son meuble. Bientôt, les pas se firent entendre et ils s’arrêtèrent devant sa porte. Par la suite, l’on dit à voix haute :
« Jeune fille, nous ne vous voulons aucun mal, nous voulons simplement vous ramenez chez vous.. »
Bien sûr, la jeune Hyûga n’en crut mot. Car, après tout, c’était bine eux qui l’avait emmené dans cet endroit morbide ! Ne voulant cependant pas démontrer qu’elle avait déjà tout compris, elle ouvrit la porte et sortit. Elle regarda le petit groupe devant elle. Elle aurait pu tous les tuer, mais elle ne fit rien d’agressif. De toute façons, elle n’aimait pas tuer sans vraiment de but.

Ce fut donc la tête baissée qu’elle les suivit. Dans sa tête, pourtant, elle n’était pas inactive. Elle se demandait pourquoi est-ce qu’elle abandonnait si aisément, pourquoi elle les laissait la mener par le bout du nez, pourquoi les suivait-elle tout simplement ! Malheureusement, elle en savait déjà la réponse, elle était une inférieure. Elle n’aurait même peut-être jamais du naître. Une larme, en silence, coula sur sa joue... Alors qu’elle ne s’y attendait pas, elle sentit une main lui toucher la joue en essuyant, par la même occasion, cette unique larme. Relevant alors sa tête, elle fixa les yeux bleus étincelants devant elle. Elle ne posa pas le question, mais elle se demandait pourquoi il avait posé ce geste. Puis, comme si il avait entendu ses pensées, il lui dit :
« Parce que vous ne devriez pas avoir de la peine.. »
Elle eut un petit hoquet de surprise. Surprise, elle le dévisagea longuement jusqu’à ce qu’une voix venant du chef, lui sembla-t-il, dit :
« Allez ! On continu ! On n’est pas venu pour de la salade ! »
Le ton cinglant de l’homme dégoûta la jeune femme. Ensuite, elle reprit la marche en même temps que le mystérieux homme à ses côtés. Il ne semblait pas avoir d’émotion. Hors, curieusement, il semblait en éprouver. Du moins, physiquement ! Mais peut-être se trompait-elle…

Le jour suivant, la jeune femme dut voir le chef. Il lui dit alors qu’elle entrait sous sa tente :
« Bonjour.. Beauté fatale ! »
Un rire tonitruant sortit de la gorge de l’homme devant elle. Elle lui lança un regard de quoi s’inquiéter. Alors qu’il lui avait parlé sur un ton cinglant le jour d’avant, elle lui dit à son tour :
« Pourquoi me demandez-vous ? Si ce n’est que pour rire, je vais partir... »
Alors qu’elle faisait un pas vers la sortie, elle sentit quelque chose lui ceindre la taille. Elle ouvrit des yeux blancs surprit et ne put s’empêcher de contracter tous ses muscles. Elle sentit le corps de l’homme s’approcher du sien et, par instinct, elle lui donna un cou de coude au ventre. Puis, se retournant, elle le roua de coup. Autant avec ses poings que ses pieds. Alors qu'elle allait le tuer, elle entendit des pas et se retourna.

La toile d'entrée de la tente se souleva sur un groupe d'hommes. Ceux-ci s'avancèrent en vitesse en voyant leur chef sur le sol, à moitié mort. Alors que la jeune femme était cachée, elle sentit un regard sur elle et vit un homme portant unn armure noire. Elle fit une grimace en constatant que ce n'était qu'une question de quelque secondes avant qu'il ne dit où elle se trouvait. Ne prenant alors pas de chance, elle activa rapidement son Byakugan. Avec une étonnante précision, elle le blessa gravement au cou à l'aide de son chakra. Elle l'observa alors qu'il commençait à baigner dans son sang. Affichant alors un regard meurtrier, elle commençait à en avoir marre d'être soumise, lui donnant un bon cou de talon sur le crâne, elle entendit un craquement sonor sous son pied. Un sourire satisfait, elle se retourna vers les hommes qui s'étaient retournés. Elle se mit en position défensive et leur fit signe d'approcher. Ceux-ci, n'ayant pas été élevé en tant que ninja n'eurent aucune chance face à elle. Elle remarqua bien vite en comptant les hommes qu'il en manquait un, celui qu'elle avait trouvé tout particulièrement étrange après être sortie de sa "prison". Elle mit l'une de ses mains devant elle et se dit mentalement:
*BYAKUGAN !*
Cette fois-ci, son Byakugan étant activé au maximum, elle regarda les énergies autour d'elle. Elle fit rapidement le tour du camp sans voir de trace de cet homme. Elle sembla oublier de regarder derrière elle, parce qu'une main venant, lui sembla-t-elle, de nul part lui saisit l'épaule. Alors qu'elle se retournait prête à tuer celui qui osait ainsi la toucher et vit qu'il s'agissait de l'homme. Les deux mains dans les airs, il dit sur un ton innocent:
"Ne me fait pas de mal ! Je ne veux pas te tuer !"
Le fixant d'une étrange façons, elle désactiva par la même occasion son Byakugan. Dans sa tête, elle se demandait si elle devait, oui ou non, lui faire confiance et le tuer ou non. Finalement, elle décida de ne pas le tuer. Et, d'après moi, ce fut sa pire erreur !
...

Des années plus tard, alors qu'une tempête faisait rage, des hommes parcouraient le village d'Oto dans le but de retrouver une femme et un homme. Ces deux adultes avait élu domicile à Oto durant déjà plus de deux ans. Ces même adultes, dont un qui était natif d'Oto était Eurachi, un homme plutôt étrange et sa compagne, qui ne venait nullement d'Oto venait, en réalité, de Konoha. Alors ennemi des dirigeants d'Oto. Même si cela faisait plusieurs années qu'ils vivaient à Oto, en cette journée plutôt orageuse, un enfant venait de naître. Un enfant qui n'aurait pas du voir le jour et encore moins à Oto ! Cet enfant n'émit aucun bruit à sa naissance et, pourtant, cet enfant exprimait une telle innocence dans ses traits fins que personne n'osa l'approcher. Du moins, alors qu'elle n'était qu'un bébé. Sa mère, Asani Hyûga, n'était pas native d'Oto et elle aurait du se faire tuer par les hommes qui se promenaient à sa recherche ainsi qu'à celle de son compagnon. Hors, elle n'avait pas prit de temps. Dès qu'elle se fut rétablie après l'accouchement, elle partit en vitesse d'Oto. Seulement, son enfant, elle, n'était pas native de Konoha, mais d'Oto. Bien qu'elle comprenait qu'elle ne pourrait pas vraiment retourner à Konoha, elle décida de rester à la lisière de ce village.

La jeune Asani vécut encore cinq ans avec son enfant. Son enfant, alors âgée de cinq ans, vit, avec une horreur complice, sa mère se faire décapiter devant ses yeux. Alors caché sous du lichen, elle ne dit rien. Elle ne pipa mot. Sa mère l'avait bien élevé. Elle avait été une bonne élève et savait une très grande majorité des techniques avec le Byakugan, bien qu'elle fut jeune. Cette jeune fille, elle fut nommée Saskita Hyûga. La jeune Saskita regarda sa mère en sang tomber face à son visage. Bien que cette scène fut immonde autant que démoniaque, elle ne cria pas. Tout ce qu,elle fit, ce fut de rester silencieuse. Étant disciplinée, elle avait apprit que le silence était un avantage quand on savait comment le contrôler. Lorsqu'elle n'entendit plus les bruits de pas, elle se releva et regarda autour d'elle. Elle regarda sa mère au sol tout en sachant qu'elle était morte. Ne disant absolument rien face à cette scène d'horreur, elle s'accroupit au côté du corps de la seule personne qu'elle connaissait. Elle pleura à chaude larme en silence et, comble du malheur, l'un des homme sembla l'entendre puisque, le moment suivant, quelqu'un était accroupit à ses côté Il lui murmura à l'oreille:
"Vient avec moi.. Et je te permettrait de venger ta mère.. "
Surprise qu'il sache que cette femme était sa mère, il lui dévoila alors qu'il était son père. Elle le dévisagea longuement avant de voir que, comme elle, il portait un étrange tatouage. Hors, le sien était bien plus visible puisqu'il était sur son bras. Il regarda dans quel direction elle regardait et vu son tatouage. Paressant soudainement pressé et inquiet, il lui demanda:
"En as-tu un ?"
La jeune Hyûga lui fit signe que oui en hochant de bas à en haut de la tête. Il la prit alors sur son dos et il se dirigèrent bien loin de Konoha, à Oto. Elle fut alors nommée Saskita no Kumi à cause de son père. Puisqu'elle ne ressemblait pas particulièrement au Hyûga, si ce n'était ses cheveux, il prit soin de lui faire répéter à plusieurs reprises ce demi-mensonge. Ne voulant pas que les gens sachent qu'elle était une Hyûga, il la prévint de ne pas utiliser aucune technique avec, ou même, sans le Byakugan. Ce qu'elle fit sans protester, bien que l'envie la prenait bien souvent dans ses mailles.

Il lui apprit alors bien des techniques et, en un an, elle avait apprit plus ou moins tout ce qu'il connaissait. Il était d'ailleurs très surprit par sa rapidité à apprendre. On aurait dit un livre qui veut encore et toujours encore plus de connaissance. Ce qui commença bientôt à l'effrayer. Malheureusement pour lui, il n'eut pas le temps d'en faire part à son Onkyoukage. Étant donné qu'il fut tué sans pitié devant la jeune enfant. Elle était alors âgée de six ans et, encore une fois, ce qui était plutôt surprenant, elle s'était caché à temps... Elle regarda d'un regard sans vie cet homme qu'était son père. Il était gentil, mais tellement prévisible qu'elle avait commencé à trouver sa vie monotone. Elle prit soin, cette fois-ci, de se souvenir du visage de l'assassin de son père. Même âgée de six ans, grâce à ses facultés d'apprentissage, elle se mit en tête de ne plus jamais compter sur quelqu'un autre qu'elle-même. Voyant que l'assassin de son papa était parti, elle se leva et se dégagea de sa cachette plutôt petite. Le moment d'après, elle regardait de haut son père avec un regard neutre... Elle se promit de venger ses parents et ce, sans pitié.

Reculant du cadavre de son père, elle regarda attentivement autour d'elle. Elle découvrit finalement ce qu'elle cherchait. Elle prit un drap et le mit sur le corps de son père et ne dit rien avant de franchir la porte. Comme d'habitude, la vie lui semblait injuste et sans pitié. Même la mort semblait vouloir lui coller à la peau. Elle posa une dernière fois son regard azuré sur le drap où reposait son père et partit en fermant bien doucement la porte, ne voulant pas attirer l'attention. Par la même occasion, alors qu'elle allait s'enfuir par la forêt, quelqu'un l'interpella. Elle se retourna et vit l'ami de son père. Il lui demanda ce qui était arrivé et elle lui montra du doigt la maison où il alla voir. Bientôt, un cri de douleur retentit. Elle ne fit rien. Nul larme de sa part ne coula cette journée-là et, pourtant, elle le portait bien dans son coeur son père. Hors, elle avait déjà vue une mort et refusait de pleurer pour une autre mort. Qu'il soit son père où non, elle ne désirait pas pleurer. Un visage d'albâtre fut la seule chose que l'on vit de sa part alors qu'on enterrait son père.

L'ami de son père lui dit alors qu'il allait s'occuper d'elle. Sachant qu'elle était jeune, elle savait qu'elle ne pouvait pas vraiment compter sur elle-même et accepta sans grande conviction. Il lui apprit, à son tour, ses techniques et finit par l'envoyer à une école de ninja quand elle vit la rapidité à laquelle elle apprenait. Là encore, elle surprit bien des personnes. Son enseignant tout particulièrement alla voir l'Onky’oukage pour lui demander si ils pouvaient la mettre dans une classe plus élevé. Ce qui fut fait dans les plus brefs délais après qu'elle se fut montrée adepte à suivre les cours d'enfants plus gradés.

À l'âge de dix ans, elle finit l'école des ninjas et elle fut attribuée à un groupe. Hors, encore une fois, alors qu'elle revenait, semblait-il, très heureuse de ses cours, elle ouvrit la porte et, que trouva-t-elle ? Non, pas un cadavre, mais une femme plutôt âgée à l'allure sévère. Celle-ci dit être sa belle-mère. La jeune fillette de dix ans la dévisagea, mais n'appela personne par "papa". Ce qui surprit grandement la femme. Elle se retourna vers l'homme auquel elle s'était marié et il dit sur un ton calme en passant sa main sur son front:
"Elle n'est pas ma fille.. "
Celle-ci, justement, l'observait avec un calme plutôt impressionnant. La marâtre, plutôt surprise eut soudainement un sourire sadique en regardant la jeune fille alors que l'ami de son père, Lochan, partait faire une mission avec son propre groupe. La marâtre voulu lui donner un ordre, mais l'enfant, prenant un air de marbre à l'état pur lui dit sur un ton calme qui ne permettait aucune contradiction:
"Je ne suis pas ta servante ni ta bonne femme de ménage.. Donne donc tes corvées à d’autres personnes !"
Cela dit, elle se retourna vers les escaliers et monta rapidement les marches pour aller dans ce qui lui servait de chambre. Elle regarda paisiblement les livres qu'elle avait à étudier et sourit. Vraiment, c'était trop facile ! En entendant des pas dans l'escalier, elle se retourna vers sa porte qui s'ouvrit en grand sur une femme en furie. Elle ria aux éclats ce qui adoucit la femme qui se calma. Vraiment, la jeune fillette était étrange.. Cette journée-là, elle montra son caractère de rebelle lorsque la femme voulue qu’elle l'aide à faire la vaisselle et la cuisine. Elle faillit même essayer de l'égorger. Si Lochan n'aurait pas été là, il aurait eu droit au meurtre de sa femme en rentrant.. !

La jeune fillette partit donc au jour de ses treize ans sans vraiment de raison particulière. Elle n’appréciait tout simplement pas la présence de la femme de Lochan qui, jour après jour, essayait, en vain, de la contrôler. Elle savait pertinemment que, si elle restait une journée de plus, elle ne pourrait se retenir et la tuer sans pitié. Ayant vu plus d’une fois des meurtres, elle n’était plus la gentille fille d’autrefois. Ayant été habituée à agir comme elle le voulait, elle ne souhaitait vraiment pas se faire dicter sa conduite et encore moins sa vie ! La jeune adolescente sortit donc de la maison et claqua la porte. Alors qu’elle ne s’y attendait pas, elle croisa Lochan qui revenait de sa mission. Elle vit rapidement son regard dur alors qu’il lui disait :
« Que fais-tu à l’extérieur ainsi vêtu ? Tu vas avoir froid ! Vient, on va rentrer ensemble... ! »
La jeune fille du s’avouer que les vêtements qu’elle portait n’était pas fait pour la température plutôt basse de cette journée. Elle ne portait qu’un mince chandail de forme camisole dont les manches étaient en fait un étrange filet et un pantalon plutôt foncé et qui, par la même occasion semblait étrangement mince. La jeune fille sentit la main de Lochan se poser sur son épaule. Elle releva son regard et lui dit sur un ton très froid venant de sa part:
« Je m’en vais... Je ne reviendrais plus jamais dans votre maison… »
Se dégageant rapidement de la poigné de Lochan, elle l’observa un moment alors qu’il la dévisageait, confus. IL lui demanda alors sur un ton plutôt insécurisé :
« Pourquoi ? Pourquoi veux-tu partir ? »
La jeune adolescente le regarda à un tel point de cruauté qu’il tressaillit tout en se demandant si il avait bien fait de poser cette question. Le moment d’après, il avait le souffle coupé et il était à genoux au sol. Il regarda la jeune fille courir tout en se demandant… Pourquoi ?

Dans sa tête, toujours les mêmes paroles. Cours !! Cours !!! Elle eut un flash back et, elle se retrouva le nez contre la terre. Elle voyait sa mère devant elle en sang. Une larme coula. La jeune fille se releva péniblement et, ce jour-là, elle se promit quelque chose.. Elle se promit quelque chose. Cette chose, personne ne le sut jamais. Seule elle connaissait cette promesse qu’elle cachait jalousement aux autres. Dans sa tête, elle voyait encore son père dans une mare de sang dans la pièce. Une seconde larme coula. En courant à en perdre haleine, elle ne comptait pas revenir. Non ! Jamais elle ne reviendrait ! Du moins, pas temps qu’elle serait dans l’incapacité de se débrouiller seule ! Maintenant qu’elle avait ses treize ans, elle était sûre de savoir comment ne compter que sur elle-même. Du moins, le pensait-elle. Sur cet idéal, elle s'enfuit en courant de l'endroit oùe lle avait vécu le plus longtemps, Oto. Comme si elle voulait encore plus souffrir, elle courut à s'en écorcher les poumons jusqu'à l'endroit où avait été tué sa mère. Cette si douce femme qu'elle avait toujours aimé. Aujourd'hui encore, elle croyait qu'elle était autour d'elle et qu'elle lui en voulait de ne pas l'avoir aider contre les assassins bien qu'elle fut encore très jeune. La jeune fillette se laissa nostalgiquement tomber sur le sol à genoux. Elle regarda en direction du ciel. Comme si sa détresse influençait les intempéries, il se mit à pleuvoir des cordes. Les cheveux mouillés, la tête baissée, elle regarda péniblement le sol où sa mère avait perdu la vie...

Ce fut donc sur ses propres buts qu’elle commença à vivre sa vie. Une vie que l’on pourrait presque dire.. maudite ! Arrivant à ses seize ans, elle revint à Oto tout en prenant soin de ne pas être trop exigeante envers elle-même.. Comme autrefois…

À Oto no kuni. Ce village que l’on disait le plus redoutable, mais aussi le plus malveillant. En cette "magnifique" journée qui s’annonçait quelque peu, ou plutôt entièrement nuageuse, une ombre se profilait à l’horizon. Signe particulièrement évident que cette journée-là ne serait peut-être pas seulement nuageuse. Cette journée-là allait probablement être une journée orageuse. Durant les temps nuageux, ils faisait sombre même si c'était le matin et il y avait toujours de sombres éclairs qui zébraient le ciel. Bien sûr, tout semblait s'annonçaer bien dans le village d’Oto. Du moins, lors du levé du soleil. Maintenant, il faisait plus sombre qu'à l'accoutumer. Hors, pour une fois, les marchands n’étaient pas sortit. Juste à en voir la température extérieur. Ni l’un ni l’autre ne souhaitait sortir avec ce temps. Ils ne voulaient vraiment pas abîmer leurs objets, supposément, d’arts. Malencontreusement, il était évident que, aujourd’hui, ils ne pourraient pas vendre grand-chose…

Étrangement, ce fut cette journée-là qu’une jeune adolescente décida de rentrer à Oto. Une jeune fille qui semblait sans but et s’en avenir. Du moins, c’était ce qu’elle laissait paraître. Cette jeune fille marchait d’un pas affreusement calme. Elle ne semblait nullement pressé, bien que le temps devenait de plus en plus menaçant. Cette jeune fille ressemblait étrangement au gens du clan No Kumi. Pourtant, ses yeux d’un magnifique bleu saphir ne témoignait pas de ce clan. D’ailleurs, même si son apparence, elle, était innocente, l’était-elle réellement ou ce n’était qu’un mensonge ? Là était la question. Marchant toujours de ce pas curieusement lent, elle ne semblait même pas faire attention à l’orage qui était sur le point de se déclarer. Pour elle, le temps n’était rien. Juste un allié ou un ennemi. Pour certains, il était toujours leur ennemi, mais pour la jeune fille, il n’était ni l’un ni l’autre. Il était le temps tout simplement. Que les journées s’annoncent belles et ensoleillées lui faisait plaisir, mais même si c’était une journée comme celle-ci, elle serait sortie. Puis, comme si elle venait de réaliser devant quelle porte elle se trouvait, elle releva la tête vers les deux portes d’Oto. Elle eut un petit sourire. Cela faisait un petit bout de temps qu’elle n’y était pas revenue. Du moins, lui sembla-t-il. Puis, remarquant le ciel nuageux, elle se dit intérieurement :
*Le temps n’épargnera pas les marchands aujourd’hui.. *
C’était comme si elle venait de se réveiller d’un rêve. Ce qui était loin d’être le cas. Elle avait toujours été consciente de ce qui l’entourait bien malgré son apparence. La jeune adolescente rentra alors dans le village. Deux gardes étaient postés chaque côté des portes. Elle leur montra son sourire le plus innocent. L’un d’eux s’approchant en lui disant :
« Halte !! Qui es-tu ? »
La jeune adolescente le regarda un moment des pieds à la tête puis, comme si elle le jugeait digne de connaître son prénom, elle dit sur un ton énigmatique :
« Je suis Saskita.. »
Bien sûr, elle savait que cela ne suffirait pas pour lui permettre de passer. Voyant alors l’autre garde commencer à montrer une expression d’impatience, elle le fixa tout en disant :
« Saskita no Kumi.. »
Le fixant toujours, elle sembla soudainement perdre son innocence, mais cela, seul le garde qu’elle observait avait pu le remarquer. Elle reprit alors un sourire parfaitement innocent et il recula d’un pas, comme surpris par ce regard meurtrier qu’elle lui avait lancé. Un regard qui n'était pas celui d'une jeune fille comme elle, mais plutôt d'un tueur. Seulement, dans ce cas-ci, il était bien plus logique de dire que c'était le regard d'une tueuse qui ne craignait nullement la mort, mais qui, plutôt, l'envoûtait. Aussi menaçant pouvait-elle être, les gens comme elle était les manipulateur de ce mince fil. Ce fil de vie pouvait alors paraître très petit à leur côté. Les gens comme elle n'avait pas peur de la mort. Ils étaient d'ailleurs l'un de ses plus grands acteurs. Il tuait pour la plupart du temps en solitaire, mais cela pouvait parfois changer lorsque l'un des leurs mourrait.

Avançant calmement, elle ne prit pas le temps de savoir si le garde voulait ou non la laisser passer pour franchir les portes. Sans même regarder derrière son épaule, elle en conclu qu’ils ne la chasseraient pas. De toute façons, le Clan No Kuni était entièrement natif de ce lieu. Un sourire bien visible sur les lèvres, elle avançait dans ce monde qu’elle avait quitté il y avait plusieurs jours.. Mais bon, pour elle, il n’y avait pas grande différence. Pour elle, c’était hier. Le temps n’était rien à ses yeux. Du moins, elle n’était jamais pressé ni trop calme. Elle était dans le juste milieu. C’était d’ailleurs peut-être pour cette raison qu’elle n’était jamais en retard lorsqu’elle devait se rendre à un endroit pour tel ou telle heure. Elle leva un moment son regard aussi bleu que l’océan vers le ciel et regarda en silence les nuages menaçant qui se profilait à l’horizon. Oui, il allait en effet pleuvoir dans quelques heures. Par la même occasion, elle avait cessé de marcher en regardant le ciel.

Secouant un peu sa tête pour éviter de se replonger dans ses souvenirs qu’elle croyait enfuit dans le plus profond de son âme, elle se remit en marche. Si elle ne voulait pas goûter à la pluie, elle devrait vite se trouver un abri. Mais, étant donné qu’elle n’était pas du genre à avoir peur d’avoir les cheveux en bataille, elle ne rechercha nullement un lieu ou se réfugier. Au contraire, quand elle regarda autour d’elle, ce fut pour observer les autres de son espèce qui se réfugiait sous les paravents des restaurants, ou même, sous les toits. Certains allait même jusqu’à se rendre chez eux. En les regardant ainsi ce promener, une image vient se profiler dans sa tête. Elle imagina des fourmis se dirigeant en toute vitesse vers la fourmilière pour être à l’abri de cette prochaine pluie torrentiel. Un sourire amusé s’afficha sur son visage aussi innocent que celui d’un enfant. Puis, se fatiguant de l’observation, elle se mit en marche vers le centre du village. Elle était presque sûr qu,elle y rencontrerait quelqu’un. Enfin, peut-être ne la connaîtrait-il pas, mais bon..

Ayant un besoin urgent d’être «employé» comme ninja. La jeune adolescente se dirigea donc vers le centre du village. Cette fois-ci, même si la tempête annonçait un orage, les gens ne cherchaient pas à se réfugier. Bien au contraire, ils s’affaissaient à leurs tâches sans rechigner. Elle finit par localiser un passant qu’elle accrocha sans vraiment faire «exprès». Elle lui fit un petit sourire désolé. La personne sembla habituer puisqu’elle continua son chemin. Dans son fort intérieur, la jeune adolescente lui murmurant en silence un pardon. Bien qu’elle pouvait avoir l’air innocente, en vérité, elle était une tueuse sans pitié. Pourtant, elle n’était pas pour autant sans cœur. Hors de ses missions, elle n’était pas une sans cœur. Contrairement à ce à quoi semblait penser bien des gens. Elle remarqua ensuite qu'elle était en train de marcher et-hop !-surprise, elle se retrouva face à quelqu’un dans laquelle elle venait de foncer. Elle murmura, cette fois-ci, à voix haute :
« Excusez-moi ! »
La personne l'observa un peu choquer et la frappa d'un mouvement vif que, par instinct, la jeune fille sut éviter. Elle le regarda fixement et lui fit ressentir ouvertement sa folie à travers la mort. À son tour, elle lui décocha un coup, mais lui, il ne sut l'éviter. Elle lui fit un grand sourire sournois et dit sur un ton menaçant:
"Tu sembles à peine pouvoir te battre mon cher ami !"
Elle rit un moment au éclats alors qu'il la dévisagea. Qui était cette curieuse jeune fille ? Qui était-elle réellement ? Il ne la connaissait pas.. Il regarda ses yeux, mais ne vit que deux ravissants saphir. L'homme qui la regardait ne semblait pas la reconnaître. Quoique.. C'était plutôt normal ! ..

réservation

Ok bienvenue a toi (pour tout ceux qui aurais pas compris, le post reservation c'est pour son test rp)
Bref impassient de le voir

Ok sans probleme =)

ok onkyukage de oto sa te dit ?

Bienvenue à toi x)